28 octobre 2015

Combat de Mormant, 17 février 1814

Le village de Mormant, bien défendu par une division russe de l'avant garde du VIe corps.

The village of Mormant, well defended by a Russian division of the vanguard of the sixth body.

1814 Campagne de France: L'empereur, précédé du deuxième corps, se mit en marche de Guignes sur Nangis. Le comte Pahlen occupait Mormant avec environ deux mille cinq cents fantassins et dix huit cents chevaux; de belles routes et de vastes plaines permettaient à la cavalerie de se déployer. Le duc de Bellune, avec son infanterie, ouvrit l'attaque sur le village de Mormant, tandis que la cavalerie du comte de Valmy tournait, le village par la droite, celle du comte Milhaud par la gauche, et que de nombreuses batteries s'avançaient pour le foudroyer. Les onzième et septième corps d'infanterie, arrivant ensuite, formèrent seconde ligne, et la garde resta en réserve à Guignes. Un bataillon du trente-deuxième de ligne, commandé par le chef de bataillon Gérard, entre dans Mormant au pas de charge ; le combat est à peine disputé ; les carrés ennemis sont ébranlés par l'artillerie, et enfoncés par la cavalerie. Les vaincus prennent la fuite dans la direction de Nangis puis Provins et  Villeneuve-le-Comte, et sont poursuivis par les dragons pendant plusieurs lieues; onze pièces de canon, quarante caissons et au-delà de deux mille fantassins tombent au pouvoir des Français, et attestent la défaite de l'ennemi, dont la cavalerie seule parvient à s'échapper.
Les enjeux sont les suivants: Peter Johann Christoph Petrowitsch Graf von der Pahlen, commandant l'avant garde de Wittgenstein, doit absolument gagner du temps pour permettre au VIème corps russe de se replier devant Napoléon. Les français ont tout intérêt à bousculer l'avant garde au plus tôt pour prendre en défaut un corps russe entier.

EPILOGUE  Suite à la prise de Mormant, la cavalerie des généraux Kellermann, Milhaud, Trelliard et Briche, ainsi que le IIème corps du maréchal Victor, poursuivent les Coalisés qu’ils battent aux combats de Villeneuve-le-Comte et de Valjouan. Napoléon, qui est arrivé à Mormant, marche sur Nangis, qu’il prend au terme d’un furieux combat, et se prépare à affronter l’ennemi à Montereau.


Campagne de France 1814: The Emperor, preceded by the second Corps, marched from Guignes to Nangis. Count Pahlen occupied Mormant with about two thousand five hundred foot soldiers and eighteen hundred horse; beautiful roads and vast plains allowed the cavalry to deploy. The Duke of Bellune, with his infantry, opened the attack on the village of Mormant, while the cavalry of Count Valmy turned the village by the right, that of Count Milhaud by the left, and that many batteries advancing to blast the ennemy. The eleventh and seventh infantry corps, then arriving, formed the second line, and the guard remained in reserve at Guignes. The thirty-second battalion of the line, commanded by colonel Gérard enters Mormant first, charging; the fight is hardly disputed; squares enemies are shaken by artillery and driven by the cavalry. The vanquished fled in the direction of Provins and Nangis then Villeneuve-le-Comte, and were pursued by the dragons for several leagues; eleven pieces of cannon, forty caissons and beyond two thousand foot fall into the hands of the French, and attest to the defeat of the enemy, whose sole cavalry managed to escape.

The issues are: Peter Johann Christoph Graf von der Pahlen Petrowitsch, commanding the advance guard of Wittgenstein, must absolutely buy time to allow the VI th Russian corps retreating before Napoleon. The French have interest to blast the vanguard as quickly as possile to catch out an entire Russian corps.

EPILOGUE  Following the capture of Mormant, the cavalry of General Kellermann, Milhaud, and Trelliard Briche and the II nd body of Marshal Victor, pursue the Russians they fight small battles in Villeneuve-le-Comte and Valjouan. Napoleon, who arrived in Mormant, walking on Nangis, he takes after a furious combat and prepared to face the enemy in Montereau.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire