1 mars 2014

Montmirail, 11 février 1814: Les forces russes de Sacken

Les cosaques du corps de Karpov II

Le général Major Karpov II

 Le lieutenant général Lanskoï

Le lieutenant général Pantschulidzew

L'artillerie à cheval russe

Le lieutenant général baron de Osten-Sacken, responsable du corps russe.

La colonne Heidenreich à l'assaut de Marchais

Le général Major von Saß

VI° Corps  7° Division général major Talitsin II. Il commandant en plus de sa division, le VIe corps, 
le lieutenant général Prince Chtcherbatov étant malade. 

VI° Corps  18° Division 
Général Major Bernodosow

Le centre russe, vu du côté français, s'appuie sur la ferme des Grenaux et sur la Chaise.

Vue Nord Sud du corps russe (Fontenelle est en bas de l'image).

La plaine devant la cavalerie russe où viendra se placer la cavalerie de la Garde.

Vue aérienne de Sacken, ses bagages et un régiment de hussards en garde du corps.

L'attaque contre Marchais.

Le centre russe vu du côté russe.

La division Tallitsin II.


8 février 2014

Champaubert: Ordre de bataille Russe

L'ordre de bataille du général Olsufiev (Zakhar, Dimitrievitch 1772 – Saint-Pétersbourg, Russie 1835) est mieux connu. Les effectifs sont en revanche approximatifs par régiment mais reflètent les effectifs réels du petit corps de l'infortuné général qui reçoit sur son flanc alors que son corps s'étire en colonne de route, la totalité de l'armée française conduite par Napoléon. Nul ne pouvait prévoir cette incursion par les routes de travaerses en terrible état (boue sur l'ensemble de la région) de cette force de frappe comprenant notamment la Garde Impériale. Marmont seul viendra à bout du courageux petit corps russe d'infanterie cruellement manquant de cavalerie.
Effectifs: Estimation fondé sur les données de Bogdanovitch et le récit de M R Mathieu.

Champaubert: Ordre de bataille français

L’ordre de bataille est difficile à certifier lors de cette campagne mouvementée et très riche en réorganisation de circonstances, renforts et détachements provisoires.
J'ai donc suivi l'OdB de Louis Belanger et traduit à l'échelle du jeu (1 fig = 100 hommes) cela fait:

(NB: les totaux en gras correspondent aux totaux simulés et ne correspondent donc pas exactement aux totaux mathématiques)

5 février 2014

Champaubert en 15mm: la carte de la bataille.

La carte de la bataille, 4,5km sur 3km représente les deux itinéraires d’accès par Baye et par Bannay.


La carte utilisée est celle publiée par Alexander Keith Johnston (28 Décembre 1804 – 9 Juillet 1871) géographe écossais
Le cadre rouge montre la zone retenue pour le scénario de Champaubert 
puis de Vauchamps (article à venir).


3 février 2014

Champaubert la suite






Lagrange attaque résolumment Kornilov qui courageusement retraite derrière la colline.
Les Français enfoncent le Lieutenant Général Kornilov
Ricard débouche de Baye sous les yeux de Marmont. L'infanterie de Marine est en soutien.



Ricard à la sortie de Baye.

Maurin et la cavalerie légère se retrouve face à Udom II qui s'est appuyé sur Champaubert(: cela ne va pas être simple.

Les 3 batteries russes foudroient Ricard qui avance au prix de pertes importantes.




Ricard en fin d'assaut vers 16h.

Les bagages russes n'auront que le temps de quitter la table vers Châlons-sur-Marne et retrouver Blücher.

La route de Bannay: c'est par là que Bordessoulle va déboucher contre le flanc droit russe et emporter la victoire grâce à une charge folle vers Champaubert..

26 janvier 2014

Débouché de la Division LAGRANGE à BAYE

Champaubert: 10 février 1814:
Après la bataille de La Rothière, la poursuite alliée est molle, si bien que l’armée française réussit à rompre le contact. L’Empereur dirige ses troupes sur Troyes. Il y restera sans opposition jusqu’au 6 février, ce qui lui permet de se réorganiser, recevoir de nouveaux renforts et faire reposer ses soldats. Le premier plan échafaudé à la suite de cette période d’accalmie consistait à fixer Blücher et attaquer vigoureusement Schwarzenberg. Mais voilà que le 5 au soir, un rapport de cavalerie dévoile le mouvement des quatre corps du Feldmarshall prussien sur Paris via Meaux et Château-Thierry. Chaque corps est espacé du suivant par une journée de marche. Déjà dans une lettre du 2 février, l’Empereur avait anticipé la division alliée : « Je serai demain à Troyes. Il serait possible que l’armée de Blücher se portât entre la Marne et l’Aube, du côté de Vitry et de Châlons. De Troyes, selon les circonstances, j’opérerai pour retarder le mouvement de la colonne qu’on m’assure se diriger par Sens sur Paris, ou pour revenir manœuvrer sur Blücher et retarder sa marche. » Olsoufiev (ou Alsufiev, le A et le O étant similaires en russe et le,U se prononçant OU et le V se prononçant comme le F) , ayant trop étiré ses troupes, est rapidement débordé par les troupes de Marmont, et malgré une résistance acharnée, il doit évacuer les villages de Baye et Bannay. Les Russes se reforment en arrière et se replient en carré vers Champaubert afin de s’y retrancher.
Soudain, les cuirassiers du général Doumerc surgissent et enfoncent littéralement les carrés russes qui partent en pleine débandade. La plupart des fuyards tentent de gagner Champaubert, mais la cavalerie légère les rattrape et les taille en pièces. Les rares troupes russes fuyant sur Étoges sont surprises et rompues par les cuirassiers de Bordesoulle et l’infanterie de Lagrange. Alsufiev est captiré par un chassueurs à cheval 'Marie Louise ' !

Débouché des cuirassiers à l'ouest de Baye

La division LAGRANGE sort de Baye


Les enjeux sont les suivants: Pour ce combat de flanc, la destruction du Corps d'Alsufiev, complétement surpris est un signal fort pour Blücher et pour les Alliés en France. Déjà fragilisés par une campagne loin des lignes de ravitaillement, un repli au delà du Rhin pourrrait être envisagé. Si Alsuviev parvient à se replier en bon ordre, l'armée française est prise au piège (les Prussiens sont à une journée de marche à l'Est).

Les Cuirassiers à Champaubert
EPILOGUE  Au total, 3 000 Russes sont capturés ou trouvent la mort. Le général Alsufiev est capturé, par un Marie-Louise chasseur à cheval, et dîne avec Napoléon le soir même. Les Français ont perdu 650 hommes tués ou blessés, parmi lesquels le général Lagrange grièvement blessé à la tête.