Débouché de la Division LAGRANGE à BAYE
Champaubert: 10 février 1814:
Après la bataille de La Rothière, la poursuite alliée est molle, si bien que l’armée française réussit à rompre le contact. L’Empereur dirige ses troupes sur Troyes. Il y restera sans opposition jusqu’au 6 février, ce qui lui permet de se réorganiser, recevoir de nouveaux renforts et faire reposer ses soldats. Le premier plan échafaudé à la suite de cette période d’accalmie consistait à fixer Blücher et attaquer vigoureusement Schwarzenberg. Mais voilà que le 5 au soir, un rapport de cavalerie dévoile le mouvement des quatre corps du Feldmarshall prussien sur Paris via Meaux et Château-Thierry. Chaque corps est espacé du suivant par une journée de marche. Déjà dans une lettre du 2 février, l’Empereur avait anticipé la division alliée : « Je serai demain à Troyes. Il serait possible que l’armée de Blücher se portât entre la Marne et l’Aube, du côté de Vitry et de Châlons. De Troyes, selon les circonstances, j’opérerai pour retarder le mouvement de la colonne qu’on m’assure se diriger par Sens sur Paris, ou pour revenir manœuvrer sur Blücher et retarder sa marche. » Olsoufiev (ou Alsufiev, le A et le O étant similaires en russe et le,U se prononçant OU et le V se prononçant comme le F) , ayant trop étiré ses troupes, est rapidement débordé par les troupes de Marmont, et malgré une résistance acharnée, il doit évacuer les villages de Baye et Bannay. Les Russes se reforment en arrière et se replient en carré vers Champaubert afin de s’y retrancher.
Après la bataille de La Rothière, la poursuite alliée est molle, si bien que l’armée française réussit à rompre le contact. L’Empereur dirige ses troupes sur Troyes. Il y restera sans opposition jusqu’au 6 février, ce qui lui permet de se réorganiser, recevoir de nouveaux renforts et faire reposer ses soldats. Le premier plan échafaudé à la suite de cette période d’accalmie consistait à fixer Blücher et attaquer vigoureusement Schwarzenberg. Mais voilà que le 5 au soir, un rapport de cavalerie dévoile le mouvement des quatre corps du Feldmarshall prussien sur Paris via Meaux et Château-Thierry. Chaque corps est espacé du suivant par une journée de marche. Déjà dans une lettre du 2 février, l’Empereur avait anticipé la division alliée : « Je serai demain à Troyes. Il serait possible que l’armée de Blücher se portât entre la Marne et l’Aube, du côté de Vitry et de Châlons. De Troyes, selon les circonstances, j’opérerai pour retarder le mouvement de la colonne qu’on m’assure se diriger par Sens sur Paris, ou pour revenir manœuvrer sur Blücher et retarder sa marche. » Olsoufiev (ou Alsufiev, le A et le O étant similaires en russe et le,U se prononçant OU et le V se prononçant comme le F) , ayant trop étiré ses troupes, est rapidement débordé par les troupes de Marmont, et malgré une résistance acharnée, il doit évacuer les villages de Baye et Bannay. Les Russes se reforment en arrière et se replient en carré vers Champaubert afin de s’y retrancher.
Soudain, les cuirassiers du général Doumerc surgissent et enfoncent
littéralement les carrés russes qui partent en pleine débandade. La plupart des
fuyards tentent de gagner Champaubert, mais la cavalerie
légère les rattrape et les taille en pièces. Les rares troupes russes fuyant
sur Étoges sont surprises et rompues par les cuirassiers de Bordesoulle et
l’infanterie de Lagrange. Alsufiev est captiré par un chassueurs à cheval 'Marie Louise ' !
Débouché des cuirassiers à l'ouest de Baye
La division LAGRANGE sort de Baye
Les enjeux sont les suivants: Pour
ce combat de flanc, la destruction du Corps d'Alsufiev, complétement surpris
est un signal fort pour Blücher et pour les Alliés en France. Déjà fragilisés
par une campagne loin des lignes de ravitaillement, un repli au delà du Rhin
pourrrait être envisagé. Si Alsuviev parvient à se replier en bon ordre,
l'armée française est prise au piège (les Prussiens sont à une journée de
marche à l'Est).
Les Cuirassiers à Champaubert
EPILOGUE Au total, 3 000 Russes
sont capturés ou trouvent la mort. Le général Alsufiev est capturé, par
un Marie-Louise chasseur à cheval, et dîne avec Napoléon le
soir même. Les Français ont perdu 650 hommes tués ou blessés, parmi lesquels le
général Lagrange grièvement blessé à la tête.
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