23 avril 2020

La deuxième division de cavalerie de la Jeune Garde du Général de division comte de Laferrière-Levesque

Après le général Guyot, je vous présente un autre lascar au caractère bien trempé: Louis Marie Levesque de Laferrière, qui commande la deuxième division de cavalerie de la Garde Impériale en 1814. En fait cette division est constituée de la cavalerie lourde de la Jeune Garde à cheval et d'un régiment de lancier.

Un bel homme dans son uniforme réglementaire. Je lui ai mis un cheval bai brun (on dit 
Noir Pangaré maintenant), la robe des chevaux des grenadiers à cheval, dont il est officier.

Il s'engage dans la Garde nationale de Rennes puis passe au 99e régiment d'infanterie. Il participe aux campagne de 1793 et 1794 au sein des armées du Nord et de Sambre-et-Meuse. Devenu aide de camp du général Moncet, il est envoyé en Vendée. On le retrouve au 3ème régiment de hussards et il participe aux batailles d'Austerlitz (1805), d'Eylau (1807) et de Friedland (1807).
Envoyé en Espagne sous les ordres du maréchal Ney, il sert à Tudela en 1808. Il est général de brigade le 13 mai 1811 puis général de division le 28 novembre 1813. Cette même année il combat à Dresde, Kulm, Leipzig, et Hanau.



1814 la campagne de France : il sert à Langres, à Champaubert, à Montmirail, à Château-Thierry et à Vauchamps. Major des grenadiers à cheval de la Garde, il a le pied emporté par un boulet lors de la bataille de Craonne et doit être amputé de la jambe ! Pas facile pour un cavalier !

NB: La bataille de Craonne a lieu sur un chemin qui deviendra tristement célèbre 100 ans plus tard: le chemin des Dames...






Deuxième  division de cavalerie de la Jeune Garde:
En 1814, sa division comprend les 'seconds Grenadiers' et les 'seconds Dragons' (Jeune Garde) auxquels est adjoint le 1er régiment d'Éclaireur Grenadiers (une cavalerie légère équipée de lance) pour assurer la grand-garde, la flanc-garde voire l'arrière-garde des gros talons.


Les Éclaireurs Grenadiers, commandés par le colonel Testot-Fleury. 

(Des lanciers Warlord avec une tête d'infanterie en shako).
(Le colonel Testot-Fleury est un Hussard Perry plastique aux couleurs de son uniforme visible au musée de l'Emperi).



Les Seconds Dragons de Jeune Garde (on les distingue de la Vieille Garde car ils n'ont pas de fourragère, pas facile à voir en charge...). 

(Dragons Perry, grappe de commandement pour avoir le bon tapis de selle)


NB: Notez l’enrênement aurore pour le filet, noir pour la bride. Pour freiner fort, 'tirer' sur la rêne noire !

 Les Seconds Grenadiers de Jeune Garde: de beaux bébés ! 
(Dragons Perry, grappe de commandement pour avoir le bon tapis de selle, tête de Dragons élite)



Une bien belle division qui se couvrira de gloire tout au long de la campagne.





22 avril 2020

Je passe au 28mm !

Bon voilà, rattrapé par l'âge, ma vision baissant et ayant peint tout ce que je voulais en 15mm (et confiné comme tout le monde), je passe au 28mm !

Je vous présente le général de division compte Guyot, général commandant la troisième division de cavalerie de la Garde Impériale (regroupant les 4 régiments de Vieille Garde) pendant la campagne de France.

Le même à la tête de 4 chasseurs à cheval en tenue de campagne (en dolman sans la pelisse). J'ai considéré que ce cavalier léger devait être un peu dandy et avait gardé sa pelisse. 
C'est du Perry métal 28mm bien sûr.


Voilà ses états de service (source Wikipedia):

1814. Nommé colonel des grenadiers à cheval de la Garde après la mort du général Walther, il sauva sous Brienne une batterie de vingt pièces de canon avec 450 grenadiers seulement. Lefebvre Desnouettes ayant été blessé à la bataille de La Rothière, le général Guyot prit le commandement de la division et se distingua dans cette journée. Le 11 février, près de Montmirail, il enleva 4 500 hommes à un corps prussien et fut blessé. Le 14, sa division mit le désordre dans plusieurs carrés, cerna dans une ferme un bataillon prussien que les grenadiers à pied de la Garde prirent ensuite d'assaut. Il se signala de nouveau à Montereau. Le 25, entre Troyes et le pont de la Guillotière, il dégagea avec 200 grenadiers une forte reconnaissance de chasseurs menacée d'être détruite. Le 4 mars, entre Fismes et Château-Thierry, il enleva un convoi de deux cents voitures ; le lendemain, il lutta courageusement contre des forces très supérieures et l'Empereur étant accouru avec sa Garde, Guyot chargea une division de cosaques, leur tua 600 hommes, en enleva 150, une pièce de canon et le prince Gagarin qui les commandait. Il contribua à la reprise de Reims, prit 150 hommes et beaucoup de bagages le 14 mars; le 20, avec la division Lefol, il garda le pont d'Arcis-sur-Aube et les efforts de l'ennemi ne purent lui enlever cette position.
Claude Étienne Guyot
Un sacré gaillard pour débuter ma collection Campagne de France en 28mm !

Je vous conseille la lecture de ses mémoires:
Général comte Guyot, Carnets de campagnes (1792-1815), Paris, 1999, (ISBN 2-912259-17-7).
Cela met dans l'ambiance.